Rentrée fantasque, placée sous le signe de la démesure. Il ne serait y
avoir de place pour quelque ennui face à pareille diversité, l'automne sera
décadent ! La sélection parisienne que voici revêt son habit des grands soirs afin
d'honorer les Maîtres dont il sera question.
A.E. Marty |
The Rake's progress, Igor
Stravinsky
Du 10 au 30 octobre, à L'opéra Garnier
Du 10 au 30 octobre, à L'opéra Garnier
« Rire et lumière et tout ce qui plaît,
Tout ce qui éblouit, assourdit,
Sagesse et esprit orneront la carrière
De celui qui sait jouer et
Gagne...»
Tout ce qui éblouit, assourdit,
Sagesse et esprit orneront la carrière
De celui qui sait jouer et
Gagne...»
L'opéra le plus surprenant d'après-guerre, 38 ans après la création du
Sacre du printemps Stravinsky se positionne à nouveau comme symbole de l'avant-garde. A la fois néoclassique, de par son thème, et progressiste.
L'extravagante mise en scène d'Olivier Py accentue volontiers le caractère
music-hall de l'ouvrage.
« Réussir du premier coup en jeu ou en amour est ennuyeux ;
Le gentleman aime le sport, car le sport est rare ;
Ce qui est sûr le désole ;
Il risque les sous d’espoir pour gagner
Les guinées du désespoir. »
Le gentleman aime le sport, car le sport est rare ;
Ce qui est sûr le désole ;
Il risque les sous d’espoir pour gagner
Les guinées du désespoir. »
Django Reinhardt, le père du Jazz Manouche investit
la Cité de la musique
la Cité de la musique
Toute la poésie de la culture rom sera sublimée en live avec Band of
Gypsies, réunissant le cultissime Taraf De Haïdouks et le Koçani
Orkestar. Mais également Django Drom, véritable hommage mis en scène par
Tony Gatlif, avec Didier Lockwood; James Carter's Chasin' the Gipsy invite
David Reinhardt ; Swinging avec Django en compagnie de Rocky Gresset, Angelo
Debarre et Thomas Dutronc.
Exposition "Swing de Paris",
6 octobre 2012 au 23 janvier 2013
Cycle de concerts du 3 au 9 octobre 2012
6 octobre 2012 au 23 janvier 2013
Cycle de concerts du 3 au 9 octobre 2012
Le Boeuf sur le toit, Alexandre Tharaud,
dimanche 14 octobre à la
Cité de la musique
Pierre Mourgue |
"Lorsque le cabaret Le Gaya déménagea en 1922 de la rue Duphot à la
rue Boissy d’Anglas, dans le huitième arrondissement de Paris, il fut renommé
par son propriétaire, Louis Moysès, d’après le ballet de Darius Milhaud qui
avait été créé deux ans plus tôt au Théâtre des Champs-Élysées : Le Boeuf sur le toit.
Dans ce lieu devenu mythique, on croisait notamment Jean Cocteau, Erik Satie, René Clair, Maurice Ravel… Jean Wiener et Clément Doucet y proposaient chaque soir leur célèbre duo de pianos et c’est là que les plus grands compositeurs français du début du XXe siècle ont prêté l’oreille au jazz fraîchement débarqué (l’expression « faire le boeuf » est née ainsi...). ".
Dans ce lieu devenu mythique, on croisait notamment Jean Cocteau, Erik Satie, René Clair, Maurice Ravel… Jean Wiener et Clément Doucet y proposaient chaque soir leur célèbre duo de pianos et c’est là que les plus grands compositeurs français du début du XXe siècle ont prêté l’oreille au jazz fraîchement débarqué (l’expression « faire le boeuf » est née ainsi...). ".
En bonne compagnie ou en piano solo, le pianiste Alexandre Tharaud rendra
hommage au répertoire classique-cabaret-jazz des années Folles, à travers 4
concerts vibrants : Gershwin, Poulenc, Satie, Wiener, Milhaud, Milano,
Kalman, etc.
Cabaret 1920, all the day dans la rue musicale
Diffusion du film Les Heures chaudes de Montparnasse - Le groupe
des six
et la rue Huyghens
Table ronde au sujet de l'histoire du Boeuf sur le toit et des années
folles
Improvisation Jazz au Café de la musique
Miss Knife chante Olivier Py, du 18 au 27 octobre au théâtre de l'Athénée
Louis-Jouvet
Martyre sous les roses
Les ballades de Miss Knife
Les ballades de Miss Knife
©Alain Fonteray |
Retour du talentueux artiste polymorphe, Olivier Py, grimé en cantatrice
déchue. Fille de joie écorchée vive, l'onirisme de son univers music-hall pense
les blessures à force de plumes et de paillettes.
"Dans
son strass d’un autre âge, sous ses plumes noires, perchée sur d’infinis talons
aiguilles, elle égrène des romances douloureuses ou insolentes. Exaltant tous
les espoirs déçus, les amours détraquées, les rêves piétinés et les jouissances
troubles, elle enjôle le public et le fait participer à son sacrifice de
music-hall. Car il s’agit d’entendre au coeur de la nuit les mélodies et les
poèmes inquiets qui raccommodent notre rapport au monde."