vendredi 29 avril 2011

Film Noir - Stephan Oliva



Le très singulier pianiste de jazz Stephan Oliva
nous livre un album pictural, évidemment cinématographique, d'une rare sensualité. Son intensité relative aux émotions du genre, est accentuée par des notes insondables, des rythmes sombres, parfois lourds. Les treize pistes (pour treize films) de cet opus nous plongent sans sommation dans la nuit urbaine des années 40's - 50's aux éclairages expressionnistes inquiétants.

Parallèlement à "Film Noir", Stephan Oliva enregistre également un album de compositions et d’improvisations, "After Noir", librement inspiré d'acteurs et d'actrices tels que Robert Ryan, Piper Laurie, Lizabeth Scott ou encore Gloria Graham.


(Scarlet street,  Fritz Lang, 1945)








mercredi 13 avril 2011

Bill Carrothers - Excelsior


Après avoir consacré un album aux airs de la guerre de sécession puis un autre à la guerre de 14-18, Bill Carrothers se penche cette fois ci sur son histoire personnelle. Excelsior, c’est la petite ville du Minnesota dans laquelle le pianiste a grandi. Un solo intimiste comme autant de souvenirs d'enfance, des émotions tantôt profondes, tantôt légères, souvent nostalgiques nourrissent les 16 compositions de cet opus. Au fil des mélodies classiques et jazz de belles évocations nous apparaissent, références blues, culture populaire américaine et rêveries poétiques.

vendredi 1 avril 2011

Le cabaret du Cirque des Mirages, "Le beau est toujours bizarre".

Approchez Mesdames et Messieurs ! Approchez, n'ayez pas peur ! Certes, l'atmosphère peut vous paraître étrange, mais entrez donc et vous ne le regretterez pas...

Phénomène expressionniste alambiqué, jamais balade mortuaire ne vous aura semblée si plaisante. Passant des rues brumeuses de Londres aux bordels syphilitiques de la Belle Époque, charlatans, freaks et catins se pâment de volupté entre les notes sinistres d'un piano chamarré.
Personnages dramatiques obligent, c'est sur scène que la théâtralité du Cirque des Mirages prend toute son ampleur. Tour à tour fascinants, tour à tour moqueurs, Parker et Yanowski nous entrainent loin dans les méandres de la nature humaine, interprétant leurs œuvres avec une virtuosité sans pareil.   Mais bientôt le songe prend fin et que reste t-il au réveil ? Un peu de fumée d'opium, le souvenir d'un regard sombre et pénétrant qui sonde votre âme.



En concert, extraits.